Quand cette femme a téléphoné, j'étais debout dans la cuisine, en train de me faire cuire des spaghettis, et je sifflotais en même temps que la radio le prélude de La Pie voleuse de Rossini, musique on ne peut plus appropriée à la cuisson des pâtes. [H.M.]La lecture de l'oeuvre de Haruki Murakami me comble toujours. Son écriture simple a, sans nul doute, un pouvoir d'enchantement, d’envoûtement. On se sent immédiatement interpellé par sa prose directe, par son style rationnel bien qu'il emprunte plus d'une fois des chemins menant vers le fantastique, mais un fantastique tellement ancré dans le réel.
La lecture de chacune de ces nouvelles m'a conquis. J'y ai pris part et j'ai avancé lentement mais investi dans le nouvel univers que me proposait Murakami. J'en ressors content et enrichi de nouveaux et heureux souvenirs de lecture. Je me rappelle particulièrement L'oiseau à ressort et les femmes du mardi, La seconde attaque de la boulangerie et TV People.
Une fois par jour l'oiseau à ressort fait son apparition et remonte la pendule du monde. [H.M.]
Finalement, au bout de dix ou vingt secondes, la communication a été brusquement interrompue, tel le fil d'une vie tranché par une crise cardiaque, et il n'est plus resté qu'un silence vide et sans chaleur, comme des sous-vêtements trop javellisés. [H.M.]
À quoi je rétorque que, pour ma part, il m'arrive de ne plus être capable d'endurer l'apathie de la loi de la gravitation, du nombre pi ou de E=mc2. [H.M.]
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Sur Rives et dérives, il a souvent été question de oeuvres de Murakami :
Murakami | Haruki | 1Q84 | |
Murakami | Haruki | Kafka sur le rivage | |
Murakami | Haruki | La ballade de l’impossible | |
Murakami | Haruki | La course au mouton sauvage | |
Murakami | Haruki | Le Meurtre du Commandeur | |
Murakami | Haruki | Le passage de la nuit |
Murakami | Haruki | Les amants du Spoutnik | |
Murakami | Haruki | L’étrange bibliothèque |