Dans L'art presque perdu de ne rien faire, Dany Laferrière, de sa baignoire ou de son hamac, mordant dans une mangue, jette son regard acéré sur le monde, sur la société, sur la vie, sur les êtres qui s'animent autour de lui. Dany Laferrière se livre dans ce qu'il appelle une autobiographie de ses idées. Il met à nu ses réflexions et ses sensibilités tel Montaigne dans ses Essais. Il le fait dans un format de chroniques libres où il n'hésite pas à faire référence à ses lectures, à ses auteurs favoris, à sa bibliothèque. Il nous dit d'ailleurs que « Pour bien comprendre quelqu'un, c'est mieux de lire, par-dessus son épaule, les livres qu'il lit. On ne connaîtra pas un écrivain tant qu'on n'aura pas accès à sa bibliothèque, sa vraie patrie. » On obtient ainsi un livre-fleur auquel on vient butiner jour après jour des idées, des angles de vues, des regards, des pensées existentielles, des éléments de vie, et cela parfois dans un mode poétique assumé. On y goûte, puis on y revient.
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