Aucun message portant le libellé sciences. Afficher tous les messages
Aucun message portant le libellé sciences. Afficher tous les messages

dimanche 24 mai 2020

Le théorème du parapluie ou L'art d'observer le monde dans le bon sens- Mickaël Launay

Les voyages en mathématiques commencent parfois dans les endroits les plus anodins. [M.L.]

Le mathématicien et « montreur de mathématiques » comme il aime se dénommer (le site Micmaths et la chaîne Youtube correspondante en témoignent)  nous fait voyager par cet ouvrage dans un monde que certains pourraient croire n'être pas à leur portée. L'extraordinaire vulgarisateur qu'est Launay saura les dédire. Il nous entraîne dans des lieux mathématiques à la limite de la physique qui sont moins fréquentés. Il nous fait réfléchir le fait que le monde semble plus multiplicatif qu'additif. Il joue avec l'infini. Il nous fait suivre les méandres des côtes et des frontières. Il nous initie à des géométries hors de l'ordinaire et nous fait voyager à la vitesse de la lumière. C'est la représentation mathématique qui nous sert de parapluie dans ce périple qui est loin d'être anodin.
Aucune théorie sur le monde n’est définitive. [M.L.]  
Le chemin vers notre connaissance du monde est si beau qu’on voudrait qu’il ne s’arrête jamais. [M.L.] 
Appréciation : 4,5/5
________

Sur Rives et dérives, on trouve aussi :

Launay
Mickaël
Le grand roman des maths

mardi 22 octobre 2019

La joie discrète d'Alan Turing - Jacques Marchand

Le port de Southampton, mai 1926. Pour permettre aux passagers de débarquer, des matelots viennent d'immobiliser une longue passerelle de bois entre le ferry et le quatrième quai du port. [J.M.] 
Jacques Marchand nous livre ici un roman biographique dont le thème est l'existence d'un mathématicien hors norme qui a, d'une certaine façon, contribué à changer nos vies, l'insaisissable Alan Turing. L'auteur, en faisant de Turing le personnage d'un roman, se permet ainsi d'aller au-delà de ce que l'on connaît de ce personnage secret, d'imaginer ses pensées, ses réflexions ou ses tourments au regard de sa vie ou des êtres qu'il côtoie. Il peut écrire ce pan non connu de l'existence d'Alan Turing comme une extrapolation imaginée résultant d'une enquête que le narrateur a menée sur les traces de son sujet de recherche, enquête qui, elle-même, est l'objet de chapitres en alternance avec le vécu trouble d'Alan. Mais, comme le précise l'auteur : « Comme tout roman portant sur des événements réels, celui-ci entremêle par moments l'objectivité factuelle et la rêverie. ». En ce sens, Jacques Marchand aura, à l'égard d'Alan Turing, appliqué un mode d'écriture semblable à celui que François-Henri Désérable s'était permis dans la production de son Évariste dont le thème était la courte vie du plus romantique des mathématiciens, Évariste Galois. C'est dans un univers totalement différent (celui, britannique, des années 1930 à 1950) qu'Alan Turing a développé ses recherches, mais Jacques Marchand nous fait bien sentir tout le poids de ce contexte et l'ensemble de contraintes que cela imposait à un être aussi différent que ce créateur mathématicien. À mon regard, Marchand a bien relevé le défi qu'il s'était lancé.
Rien n'oblige un mathématicien à n'être qu'un cerveau purement rationnel. Il arrive fréquemment qu'un souci esthétique plus ou moins conscient agisse sur sa manière d'envisager un problème. [J.M.]
Pour Alan, le raisonnement mathématique s'appuie alors sur deux facultés de l'esprit qui se complètent l'une l'autre, l'intuition et l'inventivité. L'intuition émet des jugements spontanés, des jugements qui ne résultent aucunement d'un enchaînement délibéré de réflexions. Après coup seulement, la raison consciente se penche sur ces jugements spontanés pour vérifier leur justesse. Cette méthode de travail s'apparente, même si le texte ne le précise pas en toutes lettres, à celle des artistes et des écrivains. On effleure ici une idée très ancienne, reprise d'un siècle à l'autre, voulant que l'imagination poétique et la rêverie mathématique se déploient dans les mêmes aires de la pensée. [J.M.]
Rien ne lui plaît davantage que de prêter attention au réel tel qu'il se présente, avant que les mots et la pensée se mettent à l'altérer. [J.M.] 
Ses nouvelles recherches le réchauffent, il est content surtout de renouer avec la beauté et la logique formelles à l'oeuvre dans les manifestations les plus humbles du vivant. Comme toujours, les mathématiques l'apaisent quand elles lui permettent de s'approcher du mécanisme secret des choses. [J.M.] 

mercredi 29 mai 2019

Homo Deus : Une brève histoire de l'avenir - Yuval Noah Harari

À l'aube du troisième millénaire, l'humanité se réveille et s'étire, elle se frotte les yeux, l'esprit traversé par quelque affreux cauchemar revenant par bribes. [Y.N.H.]
Après Sapiens, l'historien Yuval Noah Harari récidive. Il nous offre une nouvelle fois une synthèse globalisante de l'histoire de l'humanité, globalisante au point qu'à certains égards, elle semble foncièrement réductrice. Cette fois, c'est en jetant un oeil vers l'avenir qu'il déploie son analyse du passé. Il ne faut pas faire, à mon avis, l'erreur de lire Harari comme si son oeuvre était de l'ordre d'une thèse définitive et indiscutable livrée par un prophète. On trouve, chez Harari, des raccourcis séducteurs, de charmeuses ellipses, mais les idées qu'il met de l'avant, les théories qu'il défend ont l'avantage d'être bien amenées, d'être décrites avec soin et de provoquer la réflexion dans des sphères qu'on avait peine à saisir, à imaginer, donc à discuter. Envisageons donc Homo Deus tel une contribution à la cogitation collective nécessaire sur le monde, son histoire et son avenir.
Les historiens n'étudient pas l'histoire pour la répéter, mais pour s'en libérer. [Y.N.H.]
De même, dans bien des pays à travers le monde, dont les États-Unis et le Royaume-Uni, les témoins, à la cour, posent une main sur une Bible en jurant de dire la vérité, toute la vérité et rien que la vérité. Il est paradoxal qu'ils jurent de dire la vérité sur un livre débordant de fictions, de mythes et d'erreurs. [Y.N.H.]
La plus grande découverte scientifique a été la découverte de l'ignorance. Du jour où les hommes ont compris à quel point ils en savaient peu sur le monde, ils ont eu soudain une excellente raison de rechercher des connaissances nouvelles, ce qui a ouvert la voie scientifique du progrès. [Y.N.H.] 
Dieu est mort : c'est juste qu'il faut du temps pour se débarrasser du corps.  [Y.N.H.]
[...] dans le désert du Kalahari, selon la blague, une bande typique de chasseurs-cueilleurs est constituée de vingt chasseurs, vingt cueilleurs et cinquante anthropologues. [Y.N.H.]

_________

Sur Rives et dérives, on trouve :

Harari

Yuval Noah

Sapiens, a graphic History, The Birth of humankind

09/07/2021

Harari

Yuval Noah

Sapiens, une brève histoire de l’humanité 

05/08/2016

vendredi 21 septembre 2018

Ada - Antoine Bello

- Elle a un nom de famille, cette Ada? demanda Frank Logan en se frottant les yeux. [AB.]
Sur le thème de l'intelligence artificielle, ce roman sans façon peut difficilement être plus actuel. Ada, c'est le nom de cette intelligence. Elle a disparu. Aucune de ses versions n’est présente sur les nombreux sites de stockage de la société Turning Corp. Elle était le fruit d'une recherche active dans le domaine et son premier objectif consistait en la rédaction et la publication d'un roman à l'eau de rose original constitué de ses propres constats à l'égard de cette littérature. Cela devait être un premier pas vers des oeuvres de création plus complexes, vers des articles de fond dans le champ du journalisme, articles qui devraient pouvoir recevoir le prix Pulitzer.
Frank Logan mène l'enquête. Il est spécialisé dans les disparitions et les enlèvements; il compose à sa façon des haïkus. L'informatique et les nouvelles technologies ne font pas partie de son champ d'expertise. Ses questionnements et interrogations naïves nous entraînent dans un univers de réflexions, sur la société qui se dévoile à l'horizon, sur notre rapport au développement technologique, sur ses dérives, mais aussi sur la culture ou la littérature dans un tel contexte, mais tout cela sans prétention et avec humour. J'aurai apprécié ce roman lu lors de récentes vacances.
Il est désormais établi que la structure de la langue que nous parlons façonne notre mode de pensée. Charles Quint prétendait s'adresser à Dieu en espagnol, à ses amis en anglais, à sa maîtresse en français et à son cheval en allemand. [A.B.]

lundi 30 avril 2018

Histoire des sciences - Yves Gingras

L'histoire s'écrit toujours au présent, et l'histoire des sciences ne fait pas exception. [Y.G.]
Yves Gingras nous offre ici un court ouvrage (c'est la contrainte de la collection Que sais-je?), une synthèse où il tente de dégager les moments marquants de l'évolution de la science, moments tirés de trois grandes périodes où il présentera, pour chacune, les grandes théories ainsi que le cadre géographique, démographique et institutionnel dans lequel se sont développées ces recherches.

La première période est celle des sciences anciennes caractérisées par la tradition scientifique grecque (Aristote, Euclide, Archimède,  Galien, ...) et dont le cadre conceptuel s'est maintenu tout au long du Moyen Âge et même au-delà. Cette période va de 500 av. J.-C. à 1600 apr. J.-C.

La deuxième période, de 1500 à 1800 s'intitule Le renouvellement des sciences et couvre à la fois la Renaissance et la révolution scientifique. C'est le développement des sciences modernes qui devient le thème de ce chapitre et l'arrivée des instruments scientifiques n'est pas étrangère à ce développement.

Enfin, Gingras aborde une troisième période débutant en 1800. C'est une période de quantification, de mathématisation, d'éclatement des spécialités, d'une organisation plus systématique d'encadrement de la recherche, mais aussi d'applications industrielles de la science.

Évidemment, sur moins de 130 pages, nous ne sommes pas ici devant une oeuvre qui se voudrait encyclopédique, c'est plutôt un tableau général de l'histoire des sciences dont les moments forts et les tendances à mettre en évidence sont choisis par un historien hors pair dont l'oeil critique est apprécié.

Yves Gingras se permet, à son habitude dans ce type d'ouvrage, de mettre la table en se situant à l'intérieur d'une histoire de l'histoire des sciences et ce chapitre Histoire et usages de l'histoire des sciences en ouverture du livre est loin d'être le moins intéressant.

____________

Sur Rives et dérives, j'ai aussi commenté :

Gingras
Yves
L’impossible dialogue, Sciences et religions 
Gingras
Yves
Les dérives de l’évaluation de la recherche 
Gingras
Yves
Sociologie des sciences 

dimanche 29 avril 2018

Oncle Petros et la conjecture de Goldbach - Apostolos Doxiadis

[Archives - Mai 2001]
Toute famille possède sa brebis galeuse. [AD.]
Voilà un roman où se profile l'aventure d'un mathématicien dans sa recherche éperdue de la démonstration d'une conjecture, celle de Goldbach qui affirme que «tout nombre entier pair supérieur à 3 peut s'écrire comme la somme de deux nombres premiers». Derrière ce simple énoncé, qu'on peut facilement vérifier pour de petits nombres, se profile l'un des plus vieux problèmes non résolus de la théorie des nombres. 

Voilà un roman sur l'aventure du neveu du premier qui tente de comprendre la démarche de cet oncle un peu fou. C'est également un roman où se mêlent allègrement fiction et réalité, humour et satire, théorie des nombres, quête et enquête, curiosité et obsession, énigme et émerveillement, un roman où Hardy, Littlewood, Ramanujan et Gödel croisent l'oncle Petros dans son parcours à l'intérieur de l'univers mathématique. Bien écrit, il s'agit là d'un livre pour celles et ceux que la recherche mathématique intrigue, un roman pour appréhender cet état d'esprit un peu particulier qui motive celui ou celle qui s'adonne à la recherche mathématique.


Datant de 1742, la conjecture de Goldbach reste encore aujourd'hui à démontrer.


____________

Du même auteur, sur Rives et dérives, on trouve :

Doxiadis
Apostolos
Logicomix 

lundi 26 février 2018

Le grand roman des maths - Mickaël Launay

"- Oh, moi, j'ai toujours été nulle en maths!" Je suis un peu blasé. Cela doit bien faire la dixième fois que j'entends cette phrase aujourd'hui. [M.L.]
Cette phrase, je l'entends moi aussi souvent lorsque je mentionne au détour d'une discussion que j'ai enseigné les mathématiques pendant trente ans. Mickaël Launay est un joyeux vulgarisateur. Sa chaîne Youtube Micmaths et son site du même nom sont merveilleux d'inventivité. On a là un bric-à-brac mathématique qui permet à tout un chacun d'apprécier et vivre quelques découvertes mathématiques. Le grand roman des maths procède de la même énergie. Il s'aventure à l'intérieur de la trame historique des mathématiques et en fait ressortir, sur une dizaine de chapitres, des moments forts, de l'invention des nombres, de la géométrie, des symboles ou de la logique au concept d'infini en illustrant ce parcours d'anecdotes, d'histoires et de personnages intéressants.

Un très bon livre à suggérer à quelqu'un qui se demanderait pour quelle raison on peut s'intéresser aux mathématiques et à leur histoire.
Une belle théorie est une théorie économe, sans déchets, sans exceptions arbitraires ni distinctions inutiles. C'est une théorie qui dit beaucoup en peu, qui fixe l'essentiel en quelques mots, qui va droit à l'impeccable. [M.L.]
Quand le cube et les choses se trouvent égalés au nombre.
Trouves-en deux autres qui diffèrent de celui-ci.
Ensuite comme il est habituel
Que leur produit soit égal
Au cube du tiers de la chose.
Puis dans le résultat général.
De leurs racines cubiques bien soustraites.
Tu obtiendras ta chose principale.
[Tartaglia cité par M.L.] 
En 1960, le physicien Eugene Wigner parlera quant à lui de la «déraisonnable efficacité des mathématiques». [M.L.]
Le scientifique recherche la vérité et, parfois, y trouve par hasard la beauté. L'artiste recherche la beauté et, parfois, y trouve par hasard la vérité. Le mathématicien, de son côté, semble oublier par moments qu'il existe une différence entre les deux. Il cherche simultanément l'une et l'autre. Trouve indifféremment l'autre et l'une. Il mélange le vrai et le beau, l'utile et le superflu, l'ordinaire et l'invraisemblable comme autant de couleurs qui se mêlent sur sa toile infinie. [M.L.]
Il y a dans les mathématiques, même simples, une source inépuisable d'étonnement et d'émerveillement. [M.L.] 
______

Sur Rives et dérives, on trouve aussi :

Launay
Mickaël
Le théorème du parapluie ou L’art d’observer le monde dans le bon sens

lundi 12 février 2018

L'éternité dans une heure, la poésie des nombres - Daniel Tammet

Dans une petite ville de la banlieue de Londres où il ne se passait jamais grand-chose, ma famille était peu à peu devenue un grand sujet d’étonnement. [D.T.]
Daniel Tammet, cet écrivain autiste Asperger dont j'avais lu avec intérêt, il y a quelques années Je suis né un jour bleu, nous livre ici un ouvrage d'une autre teneur. Il s'intéresse, de chapitre en chapitre, à diverses façons d'aborder les chiffres, les nombres, les mathématiques et leurs structures, mais son approche des concepts se fait à travers son expérience personnelle, ici par une anecdote, ici par une découverte, mais toujours par un levier issu de sa vie. Cela a l'intérêt d'accorder une touche d'humanité à un sujet que d'aucuns considèrent comme froid et même ennuyeux. Il explore les liens entre mathématiques et imagination, entre mathématiques et littérature. D'entrée de jeu, il cite Ricardo Nemirovsky et Francesca Ferrara, des spécialistes de l'étude de la cognition mathématique pour affirmer sans ambages que « comme la fiction littéraire, l’imagination mathématique se nourrit de possibilités pures ». Il réussit, je crois, à accomplir son mandat et à entraîner plusieurs de ses lecteurs dans le plaisir des nombres.
Si on sait les regarder, les nombres font de nous des humains meilleurs. [D.T.]
Chaque flocon, aussi unique que chaque nombre, nous apprend quelque chose sur la complexité. Voilà peut-être pourquoi nous ne nous lasserons jamais de les admirer. [D.T.]
Gagner aux échecs, c’est simple : la victoire appartient à celui qui commet l’avant-dernière erreur. [D.T.]
Je sais que la nuit est favorable à l’imagination; à cette heure, dans toute la ville, des artistes taillent leurs crayons, mouillent leurs pinceaux et accordent leurs guitares. D'autres, avec leurs théorèmes et leurs équations, s'adonnent de la même façon aux possibilités du monde. [D.T.]

_____

Sur Rives et dérives, on trouve aussi :

Tammet
Daniel
Je suis né un jour bleu 

jeudi 20 juillet 2017

Il existe d'autres mondes - Pierre Bayard

Chaque fois qu'elle se déshabille devant moi et que son corps surgit à mes yeux dans tout son éclat, je me demande ce qui me vaut cette chance inouïe de passer mes nuits avec Scarlett. [P.B.]
Pierre Bayard qui nous avait offert Comment parler des livres que l'on a pas lus? Pierre Bayard qui s'insinue dans le monde du livre et de la littérature en empruntant diverses portes, en choisissant divers parcours, en traitant le sujet selon des angles toujours plus originaux, nous entraîne ici, par cet essai littéraire, sur le terrain assurément mystérieux des univers parallèles. Il suscite notre curiosité, notre désir d'en savoir plus, de comprendre, si cela était imaginable, l'impact de la théorie des univers parallèles et les traces qu'elle aurait pu laisser sur la littérature, sur nos lectures et donc sur notre vie. Se situant à l'une des frontières multiples entre la science et la science-fiction, il nous convie à une exploration de cette hypothèse, maintenant partagée par plusieurs physiciens, pour y découvrir une possible solution à diverses énigmes que nous a laissées la littérature. Allant des paradoxes des voyages dans le temps au sentiment partagé de déjà-vu, du chat de Schrödinger à la théorie des passages et des glissements entre des univers partageant une grande part de réalité comme dans 1Q84 de Murakami, des écritures inspirées de vies parallèles au plagiat par anticipation, Bayard nous amène par cet exercice ludique de réflexion à saisir que nos lectures sont en quelque sorte des regards sur des univers issus de bifurcations et que souvent les auteurs font office de passeurs.

J'aurai vécu un très beau moment de lecture dans l'étrange univers de Bayard.

Mais qui peut dire avec certitude ce qu'est la lecture juste d'une oeuvre? [P.B.]
..., comme si la lecture donnait cette possibilité, à celui qui se laisse emporter par elle, de passer sans heurt d'un univers dans un autre. [P.B.]
Face aux différentes hypothèses proposées pour résoudre ces énigmes de l'expérience quotidienne, il est juste que, comme aux échecs ou en mathématiques, la solution la plus élégante et la plus simple l'emporte. [P.B.]
_______________

Sur Rives et dérives, à propos de Bayard, on trouve :

Bayard

Pierre

Comment parler des faits qui ne se sont pas produits

09/05/2021

Bayard

Pierre

Comment parler des lieux où l’on n’a pas été?

05/02/2020

Bayard

Pierre

Comment parler des livres que l’on n’a pas lus?

13/06/2009

Bayard

Pierre

Et si les œuvres changeaient d’auteur?

07/10/2019

Bayard

Pierre

Le hors-sujet : Proust et la digression

07/09/2022

Bayard

Pierre

Le plagiat par anticipation

08/11/2023

Bayard

Pierre

Le titanic fera naufrage

26/09/2020