Voilà. J'ai dix ans et si je t'écris aujourd'hui, c'est pas pour te demander l'aumône, rassure-toi. [K. A.]On ne peut pas vraiment dire qu'il s'agit d'un roman-route même si le protagoniste, le jeune Brahim, comme il s'est lui-même nommé, dans son errance, parcourt un chemin qui ira, dans un premier temps de Marrakesh à Tanger, de la ville rouge à la ville blanche, dans le but de chevaucher les vagues et la mer vers la France . Le voyage, c'est surtout dans l'esprit et l'âme insouciante de Brahim, qu'on le fait. C'est son voyage dans la vie jusqu'à ses dix ans au moment où il quitte Marrakesh. Le partage du monde, ce sont les efforts de Brahim pour exister, pour être et pour continuer, c'est son parcours, réel et imaginé, vers les pays d'abondance, ses rencontres hors norme, les discours que lui tiennent les ondes et l'échange épistolaire avec le président de la République. Le partage du monde, c'est un regard sur la faim, sur l'indifférence et sur un monde qui, aujourd'hui, doit prendre acte d'une crise sans précédent qui amène des peuples à se déplacer et à chercher ailleurs des raisons de rêver à nouveau.
Un blog qui, de Montréal à Bordeaux, tente de toucher toutes les rives et se permet toutes les dérives.
lundi 4 juillet 2016
Le partage du monde - Kébir Mustapha Ammi
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