lundi 1 février 2010

Des papous.... dans nos têtes !

Nous y voilà enfin !

C'est pas un livre, pas une expo, ni une pièce de théâtre mais ça fait voyager pareil !

En plus, étant radiophiles (et photogruegraphes mais on vous en reparlera dans un autre post(e)), on adore leurs façons de titiller la glande littéraire.

Des papous dans la tête, c'est une émission de radio diffusée le dimanche vers 12h sur France Q (Q comme qulture), où des amoureux de la langue propagent leur folie des mots. On se fait bercer par leurs chansons, leurs lettres de personnages célèbres, leurs réécritures de textes à la manière de, leurs poèmes reconstruits, tous empreints d'un humour à toute épreuve !

Alors c'est comme ça qu'à chaque dimanche, on s'retrouve nez à nez avec la vieille radio, les oreilles bien propres et le cerveau sur ON à écouter attentivement les mots qui se baladent dans la cuisine. En tous cas, ça sent bien bon et ça donne faim. Et ça nous donne des envies de créer en groupe, de se lancer des défis, de mettre sur papier les idées les plus folles accompagnées de contraintes incongrues.

Alors pour la nouvelle année, on s'est dit qu'on allait se déguiser en Papous ! Vous êtes des nôtres ?

Vive la radio en ces temps d'images !

Sharlaine et Alex

En passant, vous pouvez écouter les dernières émissions sur le site des papous dans la rubrique "Archives".

samedi 9 janvier 2010

Tarmac - Nicolas Dickner


Août 1989. Ronald Reagan avait quitté la Maison-Blanche, la guerre froide tirait à sa fin et la piscine extérieure était (encore une fois) fermée. Cause de la contrariété : un bris de tuyaux. (N.D.)
La fin du monde est au centre de ce roman. En fait, c'est plus son moment et la date de son avènement qui intéressent les protagonistes de Tarmac que sa nature. On ne saura jamais de quoi sera fait le déclencheur de cette fin du monde. Mais, la quête de sa date aura joué un rôle non négligeable dans l'univers louperivois de deux adolescents qui découvrent la vie tranquillement installés devant un film de zombies diffusé sur l'écran d'une télé du sous-sol, le bunker. De ce sous-sol, Hope Randall, fidèle à sa lignée à l'équilibre instable, sera projetée à l'autre bout du monde et Mickey se préparera seul à affronter l'apocalypse.

Le monde créé par Dickner est un monde où s'entremêlent réalité, rêverie, science et illusion. C'est dans ce méandre romanesque que déambulent Hope et Mickey, les Randall et les Bauermann ainsi qu'une fin du monde appréhendée.

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Sur Rives et dérives, on trouve aussi :

Dickner
Nicolas
L’Encyclopédie du petit cercle 
Dickner
Nicolas
Le scandale de Zacharias Ascaris 
Dickner
Nicolas
Six degrés de liberté 

mardi 15 décembre 2009

BD 2009


Si j’apprécie aussi énormément les délires de Philémon, je découvre avec beaucoup de plaisir la BD associée à un courant plus réaliste et intimiste. L’hiver dernier, j’ai plongé avec délice dans la série Le combat ordinaire du bédéiste Manu Larcenet. J’y ai trouvé quelques airs de parenté avec les Paul de Michel Rabagliati, dont l’inclusion d’éléments autobiographiques, mais avec un personnage principal (photographe) plus jeune et beaucoup plus angoissé. Une série en quatre tomes qui se lit trop vite. Mon deuxième coup de cœur de 2009 va à Lulu femme nue (premier livre). L’auteur s’appelle Étienne Davodeau. Une BD construite comme un scénario de film : des copains réunis sur une terrasse racontent le décrochage de leur amie Lulu, mère de famille, sans emploi, la quarantaine qui, sur un coup de tête, s’est évadée quelque temps sur la côte vendéenne. Le tome 2 n’est pas encore achevé, mais on peut suivre sa progression ici. Déjà sur ma liste d’achats, en tout cas. Vue, mais pas encore lue, cette autre BD bien tentante du jeune Bastien Vivès : Dans mes yeux a été entièrement dessinée aux crayons de bois (genre Prismacolor). L’histoire qu’elle propose est rendue par une sorte de caméra subjective : le regard du lecteur est celui du personnage principal. Intrigant. …Et puis tant d’autres belles, originales et invitantes BD entraperçues au hasard d’une visite chez Renaud-Bray ou ailleurs. Grosse liste au père Noël en perspective…!

samedi 12 décembre 2009

L'anglais n'est pas une langue magique - Jacques Poulin


Prenez moi, par exemple. (J.P.)
Après La traduction est une histoire d'amour, Jacques Poulin récidive. C'est le petit frère de l'écrivain du livre précédent qui est maintenant à l'avant-scène. Il est lecteur. Il lira, entre autres, pour Limoilou, jeune fille dont l'âme est en convalescence. Le décor de cette tranche de vie, c'est la ville de Québec. Ce sont les pentes, les rues et les escaliers de Québec.

Ceux qui cherchent l'aventure et le suspense seront déçus. Ce n'est pas la recette de ce roman, de ce poème en prose, de cette fenêtre sur l'univers personnel de Francis, le lecteur et de son amour des histoires de l'Amérique d'un autre temps, un temps où les Indiens et le français occupaient le territoire.

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Sur Rives et dérives, on trouve aussi :


Poulin
Jacques
L’homme de la Saskatchewan 
Poulin
Jacques
La traduction est une histoire d’amour
Poulin
Jacques
Les yeux bleus de Mistassini
Poulin
Jacques
Un jukebox dans la tête 

Millénium 3 - La reine dans le palais des courants d'air - Stieg Larsson

On évalue à six cents le nombre des femmes soldats qui combattirent dans la guerre de Sécession. (S.L.)
Je ne serai pas le premier à affirmer à quel point la lecture de Millénium a été envoûtante, à quel point le monde présenté par Stieg Larsson nous habite pendant tout le temps où on chemine au travers de ses trois tomes. Même si, parfois, l'auteur fait preuve de capillotractation, on est pris dans la tornade de cette trilogie suédoise en forme de polar. On est fasciné par ce talent que Larsson a de nous entraîner dans les univers intimistes des relations de Mickael Blomkvist ou de Lisbeth Salander et, par la même occasion, d'étaler devant nous la vie politique suédoise, l'univers des grandes sociétés, la mondialisation, l'espionnage politique, le piratage informatique, et cetera.