Ce furent des années merveilleuses. [J.-P.D.]

La prose de Dubois me séduit encore et toujours.
J'ai lu qu'à 2% de CO2 dans l'air, la respiration devient plus ample. À 4%, elle s'accélère. À 10%, on transpire, des tremblements apparaissent et la vue se brouille. À 15%, on perd connaissance et ensuite, au-delà de 20%, le coeur s'arrête, la respiration avec lui, et toute la mémoire des joies, des odeurs, des sentiments, des habitudes, les clés de la voiture, l'heure de la montre, les résultats sportifs, toutes ces choses qui nous relient au monde, tout cette splendide médiocrité qui fait une vie, tout cela s'arrête définitivement. [J.-P.D.]
Et parfois mon oncle se glissait dans ma mémoire pour me rappeler que dans la vie, il n'existait pas de marche arrière. [J.-P.D.]
Au moment où j'étais sur le point d'identifier le Jardin des Plantes tout proche de chez moi, l'Airbus amorça un virage sur la gauche, effaçant d'un coup d'aile l'histoire de ma jeunesse. [J.-P.D.]
...écouter la sonorité si distincte que peut produire la voix des gens heureux. [J.-P.D.]
______________
Sur Rives et dérives, à propos de Jean-Paul Dubois, on peut lire aussi :
Sur Rives et dérives, à propos de Jean-Paul Dubois, on peut lire aussi :
Dubois | Jean-Paul | Kennedy et moi | |
Dubois | Jean-Paul | L’origine des larmes |
Dubois | Jean-Paul | La vie me fait peur | |
Dubois | Jean-Paul | Le cas Sneijder | |
Dubois | Jean-Paul | Tous les hommes n’habitent pas le monde de la même façon | |
Dubois | Jean-Paul | Une vie française |
Aucun commentaire:
Publier un commentaire