[Archives Décembre 1990]
Lorsque Jonathan eut ainsi compris que l'essence de la liberté humaine consistait en la jouissance d'un w-c à l'étage et qu'il jouissait, lui, de cette liberté essentielle, il fut envahi d'un sentiment de profonde satisfaction. [P. S.]C'aurait pu s'appeler «Éloge de la médiocrité». Voilà une journée dans la vie d'un homme ordinaire vivant les moments les plus exaltants de médiocrité que l'on puisse imaginer.
Et pourtant, on se reconnait dans ce Jonathan Noël. On a chacun, je crois, notre quantum de médiocrité et Süskind nous le renvoie en pleine figure en une caricature aussi grotesque que pleine de réalisme.
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Sur Rives et dérives, à propos de Patrick Süskind, on peut lire aussi ;
Süskind
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Patrick
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La contrebasse
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