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jeudi 30 mars 2017

La démocratie des crédules - Gérald Bronner

Ce livre va évoquer les médias, les croyances, l'information, Internet... mais que l'on n'y voie pas une énième critique du système médiatique explorant avec une fascination indignée l'idée d'un complot contre la vérité pour servir une société de domination. [G.B.]
Cet ouvrage constitue une contribution essentielle à la réflexion sur la communication en société en cette ère de faits alternatifs, de fausses nouvelles et de dénonciations de complots de tous ordres. Le sociologue Gérald Bronner nous offre un cadre pour examiner certains de ces phénomènes, les décortiquer et les comprendre. La nécessité de cette analyse devient de plus en plus criante face au tumulte des réseaux sociaux et des vagues d'informations et de désinformations. Reconnaître les diverses formes de biais, voir les effets que ces biais peuvent avoir sur l'intelligence des faits, voilà des pistes que Bronner emprunte. La libéralisation du marché de l'information a produit diverses dérives, le développement de théories du complot, la surutilisation du principe de précaution, la suspicion face à la science via un relativisme parfois malsain. S'il existe un droit au doute, il comporte aussi une responsabilité et un devoir quant à la vérification des faits, quant à l'exigence logique et quant à la critique des méthodes. Il faut donner au citoyen les outils nécessaires pour se tracer un chemin au travers le brouhaha des informations et, selon l'auteur, il ne suffit pas pour cela d'améliorer le niveau de connaissance globale, il prône pour un enseignement répété de l'esprit critique et de la méthode scientifique.

Bien que l'ouvrage de Bronner puisse parfois soutenir un discours ayant des teintes pouvant s'approcher du scientisme, il demeure à mon avis un apport précieux et indispensable à la conversation démocratique en ce monde où l'information est omniprésente et peut constituer une arme.
On peut montrer que quelque chose existe, mais il est impossible de montrer définitivement que quelque chose n'existe pas. [G.B.]
[...] l'esprit humain est irrésistiblement attiré par les explications de type monocausal. Il faut une certaine gymnastique mentale pour concevoir qu'un effet puisse être produit par plusieurs causes simultanées. [G.B.]
La démocratie des crédules est traversée, comme toute démocratie, par un vieux dilemme politique : celui qui oppose opinion publique à intérêt général, mais lui donne un tour inédit. Plus que jamais, l'opinion publique croit savoir. [G.B.]
La vérité ne se décrète pas à l'applaudimètre. [G.B.]
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mardi 10 janvier 2017

Les mathématiques dans l'ensemble - Yasmina Liassine

[Archives Septembre 2003]
L'étude des mathématiques est une occupation inutile peut-être, mais du moins parfaitement bénigne et innocente. [G.H.Hardy]
L'ouvrage de Yasmina Liassine déborde de citations délicieuses, de ponts entre les mathématiques et les arts, de visions larges et humaines des mathématiques, de regards vulgarisés sur la science mathématique. Yasmina Liassine illustre sa publication de toiles, de gravures, de peintures qui ont un lien qui ne soit pas du premier degré avec les mathématiques. On citera ici Queneau, Tardieu, Perec, Victor Hugo, Voltaire, mais aussi Fermat, Bourbaki, Hilbert, Platon. Ce serait un magnifique petit recueil à livrer dans le cadre d'un cours de culture mathématique.

samedi 15 octobre 2016

Le bâton d'Euclide, le roman de la Bibliothèque d'Alexandrie - Jean-Pierre Luminet

[Archives Janvier 2003]
Sous le fin croissant de lune, deux hautes tours jumelles découpaient leur silhouette encadrant le portail de la ville close. [J.-P. L.]
J'ai adoré ce roman historique qui narre avec certaines largesses avec l'Histoire la Bibliothèque d'Alexandrie. On y raconte les personnages qui y ont travaillé, les conflits qu'elle a générés, les espoirs de savoir infini, les heurts religieux et une série d'anecdotes plus ou moins réelles. En effet, l'auteur avoue avoir provoqué des rencontres qui n'ont pas vraiment eu lieu, avoir accordé à certains acteurs des rôles qu'ils n'ont pas tenus mais qu'ils auraient très bien pu tenir, avoir imaginé des dialogues que personne n'a pu entendre. Faute avouée est à moitié pardonnée. Mais, est-ce vraiment une faute? L'auteur écrit, sans prétendre autre chose, un roman, un roman qui croise plus d'une fois l'Histoire, mais tout de même un roman.

vendredi 5 août 2016

Sapiens, une brève histoire de l'humanité - Yuval Noah Harari

Il y a environ 13,5 milliards d'années,la matière, l'énergie, le temps et l'espace apparaissaient à l'occasion du Big Bang. [Y.N.H.]
C'est une aventure en vol plané au-dessus de l'histoire, à laquelle nous convie Yuval Noah Harari, cet historien de l'Université hébraique de Jérusalem. Avec une capacité étonnante d'aborder l'humanité sous un angle macroscopique, il nous offre une vision globale de l'évolution de l'homo sapiens. Il s'attarde, il va de soi, sur les premiers moments de l'homo sapiens en présentant des hypothèses intéressantes sur les éléments qui auraient contribué au fait que Sapiens soit encore là alors que Néanderthal ou l'homme de Flores nous ont quittés. Il avance que ce serait la capacité de Sapiens à imaginer des fictions qui lui a permis de faire collaborer des ensembles toujours plus importants d'individus autour des mêmes idées. Ces fictions, ce sont notamment les religions, les monnaies, les entreprises commerciales, ... Il abordera ainsi les grandes révolutions de l'humain, la révolution cognitive qui aura permis à sapiens de communiquer de façon efficace, la révolution agricole, les grands facteurs unificateurs que sont la religion, l'argent et l'empire, la révolution industrielle et scientifique. Sur tous ces éléments, Harari porte un regard global et critique qui parfois heurte nos façons de voir les choses, mais il amène ses arguments de si belles manières et il démontre un tel talent de vulgarisateur qu'on ne peut que s'incliner et faire le constat que l'auteur vient de nous faire vivre une aventure palpitante de plusieurs millénaires.
Aujourd'hui encore, malgré nos technologies avancées, plus de 90% des calories qui nourissent l'humanité proviennent de la poignée de plantes que nos ancêtres domestiquèrent entre -9 500 et -3 500 : blé, riz, maïs, pommes de terre, millet et orge. [Y.N.H.]
Depuis des milliers d'années, philosophes, penseurs et prophètes ternissent l'argent et en font la racine de tous les maux. Quoi qu'il en soit, la monnaie est aussi l'apogée de la tolérance. [...] Grâce à l'argent, même des gens qui ne se connaissent pas et ne se font pas confiance peuvent tout de même coopérer efficacement. [... Mais] quand tout est convertible, quand la confiance dépend de pièces anonymes et de cauris, elle corrode les traditions locales, les relations intimes et les valeurs humaines, pour les remplacer par les lois froides de l'offre et de la demande. [Y.N.H.]
Dans les cercles universitaires, beaucoup sont naïfs au point de croire à la science pure. Ils croient l'État et les entreprises assez altruistes pour leur donner de quoi poursuivre leurs projets de recherche au gré de leur fantaisie. Or, la réalité du financement de la science est bien différente. La plupart des études scientifiques sont financées parce que quelqu'un estime qu'elles peuvent aider à atteindre quelque but politique, économique ou religieux. [Y.N.H.]
Dans les derniers chapitres, il examine le rythme effarant des dernières révolutions et il se pose une question essentielle. Ces révolutions contribuent-elles à l'avancée du bonheur au coeur de l'humain? Enfin, il dresse un portrait inquiétant de l'éventuel futur de l'homo sapiens.
Voici soixante-dix mille ans, Homo sapiens n'était encore qu'un animal insignifiant qui vaquait à ses affaires dans un coin de l'Afrique. Au fil des millénaires suivants, il s'est transformé en maître de la planète entière et en terreur de l'écosystème. Il est aujourd'hui en passe de devenir un dieu, sur le point d'acquérir non seulement une jeunesse éternelle, mais aussi les capacités divines de destruction et de création. [Y.N.H. En épilogue]

On peut voir ici une conférence Ted de l'auteur : Comment expliquer l'ascension de l'homme? http://bit.ly/2aOc57R

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mardi 17 mai 2016

L'impossible dialogue, Sciences et religions - Yves Gingras


Cet essai est né d'une interrogation : comment expliquer le retour en force, depuis les années 1980-1990, de la question des relations entre science et religion et des appels au «dialogue» entre les deux domaines pourtant si éloignés par leurs objets et leurs méthodes? [Y. G.]
Je ne pouvais d'aucune façon passer à côté de cette lecture. J'apprécie les points de vue défendus par Yves Gingras et son regard sur les sciences, leur histoire et les sociétés dans lesquelles elles évoluent. J'ai pu assister en mars 2016 à la conférence sur le même sujet que livrait Yves Gingras au Coeur des sciences de l'UQAM. Il est toujours un conférencier intéressant qui éblouit par ses connaissances, par sa façon de les transmettre, mais aussi par ses prises de position assumées. J'avais là une magnifique introduction pour la lecture qui devait suivre.

C'est en réaction au retour d'un regard religieux sur la science que, je crois, Gingras a voulu tracer cette histoire des relations entre sciences et religions (les deux au pluriel) pour que la connaissance historique de l'impossibilité d'un dialogue puisse nous prévenir de nouvelles tentatives d'incursions. Il relate donc l'évolution de l'autonomie des sciences face aux visées théologiques depuis la séparation entre science et philosophie. Il aborde évidemment toute la question de la condamnation de Galilée, de la censure de ses ouvrages et de ceux de Copernic. Un autre chapitre sera consacré au conflit qui oppose les religions et l'histoire naturelle (Laplace, Darwin) et la géologie (Lyell) aux XVIIIe et XIXe siècles.
Si les mathématiques ou la taxonomie ont posé peu de problèmes aux religions organisées, il en va autrement de la cosmologie, de la géologie, de la biologie évolutive et de sciences sociales et humaines comme l'histoire des religions et des origines de l'humanité. [Y. G.]
L'histoire, considérée comme plausible, veut que Laplace ait répondu à Napoléon, qui se demandait où se trouvait Dieu dans son ouvrage, qu'il n'avait pas eu besoin de cette hypothèse. [Y. G.]
L'auteur aborde également l'histoire de la censure des sciences, de l'atomisme au rationalisme, du matérialisme à la théorie de l'évolution.
Égaré dans une forêt immense pendant la nuit, je n'ai qu'une petite lumière pour me conduire; survient un inconnu qui me dit : «Mon ami, souffle ta bougie pour mieux trouver ton chemin.» Cet inconnu est un théologien. [Diderot, cité par Y. G.] 
Yves Gingras retrace l'évolution des discours autour de la notion de relation entre sciences et religions. Il fait état de la position qui veut que le conflit entre sciences et religions soit un mythe et qu'il faille renouer avec le dialogue entre ces deux sphères. Il dénote la croissance importante d'ouvrages qui veulent trouver dans les découvertes scientifiques des justifications à certaines positions religieuses. Il pointe la Fondation Templeton comme l'un des pourvoyeurs de fonds pour la publication de tels textes.

Enfin, il met en garde:
La séparation de plus en plus complète entre les institutions scientifiques et les institutions religieuses n'empêche pas divers groupes religieux de continuer à exercer des pressions externes (sociales et politiques) pour limiter la liberté de la recherche scientifique. En effet, les divers groupes religieux qui continuent de croire au sens littéral de textes qu'ils considèrent comme « sacrés », car inspirés - ou même dictés - par Dieu, ne cesseront probablement jamais de tenter de limiter la liberté de la recherche sur toute question qui remet en cause tout ou partie de ces « révélations ». [Y. G.]
Tout le progrès scientifique et technique a été possible parce que des gens, pensant que le monde est compréhensible, soumis à des lois universelles et non aux caprices des dieux, ont pris des risques et remis en question des croyances ancestrales. [Y. G.]
En bref, une lecture incontournable et éclairante.


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Histoire des sciences

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Les dérives de l’évaluation de la recherche 
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Sociologie des sciences 

mardi 10 mai 2016

Les Arpenteurs du monde - Daniel Kehlmann

[Archives Juillet 2007]
En septembre 1828, le plus grand mathématicien du pays quitta, pour la première fois depuis des années, la ville où il résidait, afin de participer au Congrès allemand des naturalistes à Berlin. [D.K.]
Roman à succès allemand, il fait revivre deux personnages scientifiques aux parcours très distincts.
Gauss, le prince des mathématiciens, est casanier et il démontre une intelligence vive dans les choses de l'esprit et la réflexion. Von Humboldt est un explorateur qui ira par le monde découvrir et mesurer, gravir et répertorier, les montagnes, les volcans, les forêts et leurs plantes. Ces deux être auront à se rencontrer et c'est un des objets de ce roman. Mais, ce n'est pas tant la trame de l'aventure qui nous intéresse à la lecture que le portrait de l'époque, que le portrait de deux démarches qui mènent à la science.

vendredi 8 avril 2016

Mesurer le monde, l'incroyable histoire de l'invention du mètre - Ken Alder

[Archives Avril 2006]
En juin 1792, alors que la monarchie française vivait ses derniers jours et que la Terre commençait à tourner autour du nouvel axe de l'égalité révolutionnaire, deux astronomes partaient dans des directions opposées, dans une quête extraordinaire. [K.A.]
Ce professeur d'histoire américain a écrit ici une oeuvre magistrale. Il s'est permis de refaire le trajet à vélo des deux astronomes, Delambre et Méchain. De Paris, Jean-Baptiste-Joseph Delambre quittait vers le nord et Pierre-François-André Méchain prenait le chemin du sud. Leur objectif mesurer le monde ou, tout du moins, une partie du méridien terrestre de Dunkerque à Barcelone en passant par Paris. Cela donne un ouvrage historique plein d'humanisme où on comprend mieux l'attachement que les communautés avaient aux mesures «variables» de l'Ancien Régime, où on sent le désespoir d'un homme face à l'erreur, où les savants deviennent des scientifiques, où la mesure de la Terre devient mesure des hommes. Cette incursion dans l'histoire du mètre et de la Révolution qui l'a vu naître était une aventure palpitante.
La réalisation des œuvres scientifiques, comme l'élaboration des lois et la fabrication des saucisses, est une chose qu'il vaut mieux garder à l'insu du public. [K.A.]
Les hommes préféreront toujours une mauvaise manière de savoir à une meilleure manière d'apprendre.  [Jean-Jacques Rousseau cité par Ken Alder]

mercredi 25 décembre 2013

Sociologie des sciences - Yves Gingras


Les sciences, entendues au sens large de modes d'interrogation de la nature fondés sur la raison, l'observation ou l'expérimentation, peuvent être abordées sous plusieurs angles. [Y.G.]
Sociologie des sciences porte le sous titre sans équivoque Où, par qui et comment se construisent les savoirs scientifiques? Ce sont, en quelque sorte les questions que pose la sociologie des sciences, l'objet de cet essai.
Yves Gingras fait ici le choix de nous présenter les différents visages de la sociologie des sciences, non pas
en adoptant un regard historique ou chronologique, mais en illustrant les différentes échelles d'observation utilisées par ses collègues sociologues. Il va ainsi d'une échelle macrosociologique où il est question des rapports entre science et société (science et religion, science et démocratie, institutionalisation des sciences, ...) à un niveau mésosociologique où il développe sur ce qu'il nomme "le système social de la science", sur les règles et les normes qui régit son fonctionnement. Puis, Gingras s'intéresse aux travaux des sociologues des sciences qui sont intervenus à un niveau microsociologique en examinant les déterminants sociaux des connaissances scientifiques, en tentant donc de répondre à la question de savoir si le développement des connaissances scientifiques dans un contexte précis (lieu et temps) peut être déterminé ou influencé par des facteurs sociaux et culturels par l'examen, notamment, des intérêts sociaux, politiques et idéologiques, mais aussi cognitifs et techniques qui interviennent.
L'ouvrage de Gingras vient enrichir le regard que je porte sur mes lectures de sciences ou d'histoire des sciences.

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dimanche 23 juin 2013

Une histoire de tout, ou presque... - Bill Bryson

Si l'on imagine les 4,5 milliards d'années de l'histoire de la Terre comprimées en une journée, la vie commence très tôt, vers 4 heures du matin, avec l'apparition des premiers organismes unicellulaires, mais elle ne bouge plus pendant les seize heures suivantes. Ce n'est pas avant 20 h 30, quand les 5/6 de la journée sont déjà consumés, que la Terre a quelque chose à montrer à l'Univers : un simple revêtement grouillant de microbes. Puis apparaissent les premières plantes aquatiques, suivies vingt minutes plus tard par la première méduse et l'énigmatique faune australe de l'Ediacara. À 21 h 04, les trilobites font leur entrée en scène, suivis de près par les créatures des schistes de Burgess. Juste avant 22 heures, les plantes commencent à s'épanouir à terre - suivies peu après,deux heures avant minuit, des premières créatures terrestres. Grâce à une dizaine de minutes de douce température, à 22 h 24 la Terre est recouverte des grandes forêts carbonifères dont les résidus nous donnent notre charbon, et l'on distingue les premiers insectes ailés. Les dinosaures s'avancent lourdement sur la scène juste avant 23 heures, et ils la tiennent pendant environ trois quarts d'heure. Ils la quittent à minuit moins vingt et une et le règne des mammifères commence. L'homme émerge une minute et dix-sept secondes avant minuit. À cette échelle, la totalité de notre histoire connue tiendrait en quelques secondes, une vie humaine en moins d'un instant.[Page 407]

Ce sont des images comme celles-ci qui font, je crois, de l'ouvrage de Bryson, un grand livre de vulgarisation scientifique qui mérite de se situer parmi les essentiels. J'ai dévoré, le mot n'est pas trop faible, ses nombreuses pages qui m'ont fait réaliser une incursion pas banale dans l'histoire de l'Univers, de la Terre et de la vie qui s'y trouve. Bryson jongle judicieusement entre l'approche du concept scientifique et sa place dans l'histoire des sciences, et l'anecdote historique qui font des découvertes des œuvres incarnées de femmes et d'hommes réels. La lecture d'Une histoire de tout, ou presque... donne à l'œil qui regarde le monde une teinte distincte, un air éclairé.




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