Dans la maison de mon enfance vivait un intrus. [É.-E.S.]Éric-Emmanuel Schmitt a manifestement un don pour raconter des histoires où la tendresse, la sentimentalité, le goût du bonheur et les bons sentiments prennent place. Il frôle parfois les frontières du facile, du kitsch et du lieu commun, mais je ne sais comment il fait, on ne s'en offusque pas ou peu, on se laisse mener et ses mots nous amènent où il le veut. Ici, c'est du côté de la musique. Il nous avait déjà charmés en abordant Mozart ou Beethoven. Ce sera maintenant Chopin. Enfin, Chopin deviendra le prétexte pour narrer sa relation avec madame Pylinska, son originale professeure de piano qui n'hésite pas à utiliser des moyens hors norme pour que le jeune Éric-Emmanuel prenne conscience de tout ce que porte la musique, de tout ce qui est au-delà de la technique, de l'univers qui s'étale derrière et au-dessus des notes, du secret de Chopin.
Je vous apprends à devenir un artiste, pas un Narcisse. Dirigez la lumière sur la musique, non sur vous. Oh! ces virtuoses qui s'intercalent entre le morceau et le public, je les dézinguerais à la carabine. [É.-E.S.]
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