Nue comme une truite, je sortais de l'étang avec une poignée d'algues dans chaque main, lorsque tout à coup je vis ma chatte se ruer tête baissée vers une petite chose noire qui descendait la côte menant au chalet.
Jacques Poulin, ce québécois de Quebec City, possède une écriture dont la simplicité cache la profondeur de la réflexion sur l'humain. Comme Pierre Morency (lui aussi de Québec), ce poète de la nature, aviaire notamment, il traduit en quelques mots et en prases toute simples des sentiments complexes, mais non tourmentés. Que ce soit dans Volkswagen Blues ou dans La tournée d'automne, Poulin réussit à décrire un amour ou une amitié qui se développe lentement, à la vitesse des saisons qui passent. On ne retrouve pas dans La traduction est une histoire d'amour les kilomètres et les mouvements, le voyage et la route, mais son écriture demeure poétique tant elle est dépouillée.
Les protagonistes de ce roman (monsieur Waterman, un écrivain solitaire, Marine, une traductrice et Limoilou, une adolescente délaissée) se retrouvent dans la plus récente livraison de Jacques Poulin, L'anglais n'est pas une langue magique que j'espère lire sous peu pour retrouver l'atmosphère qu'il sait si bien peindre.
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