Tout porte à y croire : en pleine retraite monsieur Henri se remet à naître. [P.P.]C'est cette renaissance de Monsieur Henri que Pluyette décrit. Il la dépeint avec une certaine distance, avec un point de vue d'observateur neutre, un peu comme le regard que porte monsieur Henri lui-même sur l'univers qu'il redécouvre, qu'il expérimente, qu'il catégorise, qu'il classifie, qu'il répertorie selon une taxonomie spécifique. Monsieur Henri s'ouvre au monde et le contemple comme une première fois. Ce sera le plafond de sa chambre jusqu'aux différentes pièces de sa demeure, son jardin et la variété des plantes qui s'y trouve, et puis l'aventure du chemin qui se dresse devant lui. Monsieur Henri est un explorateur qui, soutenu par son médecin et son nouveau voisin, veut défricher jusqu'aux plus hauts volcans. Voilà un roman hors norme plein d'ironie qui présente l'histoire d'une aventure, la narration d'un périple, le conte d'une investigation du monde et de soi. J'ai aimé me laisser mener ainsi selon les goûts et les découvertes de ce personnage particulier qu'on pourrait rapprocher de Bouvard et Pécuchet dans certains de leurs aspects.
Une manière de poursuivre une idée longtemps est d'écrire un roman... [P.P]
Tous les parkings ne se ressemblent pas et il y a plusieurs sortes de moines en général. [P.P.]
Nous pouvons dire qu'il déploie une énergie débordante à se reposer, à ne rien faire, ne se levant qu'à des fins fonctionnelles jusqu'à la cuisine, la salle d'eau en face, allant du lit à la fenêtre et de la fenêtre au lit pour s'occuper des volets, s'aventurant dans l'escalier seulement le week-end histoire de couper avec la semaine. [P.P.]
[Il] ne s'ennuie pas pour autant, car la littérature remplit, satisfait pleinement, rend vivant - donne envie de lire et de vivre. [P.P.]
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