De toutes les obsessions terrestres, la volonté de connaître l'avenir est celle qui engendre les pratiques les plus singulières et les plus attendrissantes. [É.D.]Éric Dupont nous avait offert le merveilleux roman La fiancée américaine qui, dans ma classification personnelle, fait ni plus ni moins maintenant partie des classiques de la littérature québécoise. Le défi était grand en proposant ce nouveau roman. Et c'est avec grâce que l'auteur a su nous plonger dans un nouvel univers de fictions, d'histoires, d'amours et de péripéties. On suit une traversée de l'Amérique qui n'est pas très banale, cette traversée qu'on fait en compagnie de trois femmes, elle se réalise au rythme de la floraison des lilas, mais aussi à travers le temps, dans le passé du Brésil, dans le futur de Notre-Dame-du Cachalot, dans les vies et les décès mis en images dans Alerte dans la ville diffusé sur TV Real, dans des passages à Paris pour l'enterrement de Simone de Beauvoir, à Vienne et à Laxenbourg où une archiduchesse élève un perroquet amazonien. Et puis, Dupont nous offre une intertextualité qu'on s'amuse à reconnaître. On croise des personnages et des situations qui avaient déjà pris forme dans d'autres univers créés par l'auteur et cela fait naître une étincelle de complicité entre le lecteur et l'oeuvre. Je ne peux que constater que je me suis laissé mené allègrement dans le délire de ce chroniqueur de l'imaginaire qu'est Éric Dupont et cela est totalement sans regret.
Car derrière les slogans pacifistes et les appels à la camaraderie se cachent souvent, au sein même des organisations militantes, une violence à peine voilée et une prédilection inquiétante pour l’autoritarisme et la hiérarchie. [É.D.]
___________
Sur Rives et dérives, on peut lire :
Dupont
|
Éric
|
La fiancée américaine
| |
Dupont
|
Éric
|
La logeuse, roman tragique
|
Aucun commentaire:
Publier un commentaire