Il neige depuis une semaine. [J.-P.D.]Retrouver la plume de Jean-Paul Dubois, un héros prénommé Paul et une tendre mélancolie, que du bonheur! L'écriture simple teintée d'humour subtil et de sensibilité assumée de Dubois est, dans ce contexte, exactement ce qu'il fallait pour narrer cette histoire à plusieurs volets, se situant sur plusieurs plans, s'étalant en divers univers. On passe ainsi d'une cellule d'une prison de Montréal où un ex-motard et des fantômes accompagnent Paul Hansen au quotidien, à un regard éclaté et plein d'émotions sur les lieux et les êtres qui ont escorté Paul dans son existence pour le mener d'une salle de cinéma d'avant-garde tenue à Toulouse par sa mère à un poste de superintendant dans un édifice à logements du quartier Ahuntsic à Montréal, en passant par le Jutland danois de son père pasteur et joueur, une église méthodiste de Thetford Mines et un lac près de Saint-Alexis-des-Monts. Voilà un merveilleux voyage parcourant le destin de ce Paul qui porte avec difficulté son héritage familial.
Nous respirons nos haleines en vase clos, des souffles communs chargés d’éclats de poulets bruns et de sombres projets. [J.-P.D.] [zeugme]______________
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1 commentaire:
j'ai été transportée dans le monde de Paul, avec sa sensibilité, son amour pour ses proches, lui qui a cruellement manqué d'amour maternel (heureusement compensé par son père). que de déchirements dans sa vie, pour revenir au point de départ, là où son père naquit.
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