Cent mètres à peine séparent le passage Bahlar où habite Zaki Dessouki de son bureau de l'immeuble Yacoubian, mais il met, tous les matins, une heure à les franchir car il lui faut saluer ses amis de la rue : les marchands de chaussures et leurs commis des deux sexes, les garçons de café, le personnel du cinéma, les habitués du magasin de café brésilien. [A.El A.]J'ai lu L'immeuble Yacoubian alors que j'étais en voyage à Conakry en Guinée. Cela a donné une lumière particulière sur cette lecture. Les lieux qui s'étalaient devant moi entraient d'une certaine façon en résonance avec ceux qui m'étaient livrés par la lecture. Il y avait une certaine synchronie entre ce que je voyais, je sentais et vivais, et ce que je lisais de telle sorte que la pauvreté de la terrasse de l'immeuble Yacoubian prenait une dimension différente et s'incarnait devant moi. C'est une lecture dont je garde un très bon souvenir.
Un blog qui, de Montréal à Bordeaux, tente de toucher toutes les rives et se permet toutes les dérives.
lundi 19 décembre 2016
L'immeuble Yacoubian - Alaa El Aswany
[Archives Octobre 2007]
S'abonner à :
Publier des commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Publier un commentaire