— Marx change totalement ma vision du monde, m’a déclaré ce matin le petit Pallières qui ne m’adresse d’ordinaire jamais la parole. [M.B.]
Tiens, encore un roman dont la trame se déroule entièrement sous la même adresse. Cette fois-ci, c'est le "7 rue de Grenelle, un bel hôtel particulier avec cour et jardin intérieurs, scindé en huit appartements de grand luxe, tous habités, tous gigantesques". Certains explorent ce type de romans pour trouver un mode d'emploi de la vie, pour ma part je recherche
La vie, mode d'emploi. Mais, contrairement à ma lecture fétiche, ici, nous ne parcourerons pas l'ensemble des espaces habités de l'hôtel. Nous serons surtout dans la loge de la concierge, Renée, qui sera avec Paloma, une jeune désespérée au regard de l'absurdité de la vie, l'une des protagonistes de cette histoire de choc des classes, de ce conte où deux voix se succèdent pour décrire la réalité changeante de leur immeuble et de ses habitants. Si les deux voix n'ont pas la même histoire de vie, l'une a cinquante quatre ans, l'autre assume ses douze années, elles partagent une approche philosophique, un certain angle de vue sur le monde. Dans cet univers établi, un atome libre venu du Japon viendra bouleverser l'équilibre et une autre histoire débute.
Travaille-t'on sur Platon, Épicure, Descartes, Spinoza, Kant, Hegel ou même Husserl ? Sur l'esthétique, la politique, la morale, l'épistémologie, la métaphysique ? Se consacre-t-on à l'enseignement, à la constitution d'une œuvre, à la recherche, à la Culture ? C'est indifférent. Car, en pareille matière, seule importe l'intention : élever la pensée, contribuer à l’intérêt commun ou bien rallier une scolastique qui n'a d'autre objet que sa propre perpétuation et d'autre fonction que l’autoreproduction de stériles élites — par où l'Université devient secte. [M.B.]
Ceux qui savent faire font, ceux qui ne savent pas faire enseignent, ceux qui ne savent pas enseigner enseignent aux enseignants et ceux qui ne savent pas enseigner aux enseignants font de la politique. [M.B.]
Le futur, ça sert à ça : à construire le présent avec des vrais projets de vivants. [M.B.]
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