Cette nuit, j'ai rêvé que j'avais autant d'enfants que de livres. [A.F.]
Il est étrange de se retrouver comme acteur ou figurant au coeur même d'un livre qu'on tient sur notre table de chevet. Il est
étrange que son décor habituel, notamment sa
rue, fasse office de toile de fond à un ensemble de portraits, un
ensemble de clichés ou plutôt de fusains, de personnages qu'il nous semble avoir croisés la veille ou l'avant-veille. Il est étrange d'avoir à lire cette série de dessins, parfois aux traits un peu forts, de résidants d'un bout de rue qui est mon cadre de vie depuis
trente ans. Le double littéraire d'Abla Farhoud se livre et décrit les êtres dont elle partage un certain quotidien et quelques mètres de trottoirs. Son regard alterne avec celui de la petite juive, petite juive
hassidim, dont, même après trente ans, on ne peut qu'imaginer la pensée tant sa communauté demeure en marge de la nôtre. On a ainsi devant soi une série de courts textes chacun cernant de façon plus ou moins précise l'univers imaginé ou recréé de quelques habitants d'une
rue qui se situe à la frontière du Mile End et d'Outremont, à la frontière entre la réalité et l'imaginé.
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