Né Jardin, je sais qu'il n'est pas nécessaire d'être un monstre pour se révéler un athlète du pire. [A.J.]
Des gens très bien,
c'est comme cela que Jardin qualifie son grand-père et les gens qu'il côtoyait, ces gens qui, au temps du gouvernement de Vichy,
ont fait le choix d'y collaborer et, par ce fait, de collaborer avec
l'Allemagne d'Hitler et ses visées purificatrices. Alexandre Jardin n'offre pas un roman,
mais un cri pour se sortir d'un mal-être dans lequel sa famille l'avait plongé. Mais en
poussant ce cri, c'est toute une partie de la France qui a semblé réagir, c'est
une partie de la France qui s'est senti mal de son passé. C'est
donc une oeuvre à la fois très personnelle et à visée plus large que nous offre Jardin. Cela aurait pu être plus court, plus direct, et ne pas présenter
autant de répétitions, mais cela aurait-il eu le même impact? Jardin se fait plus sombre et plus intérieur que
jamais, mais, chose importante, il utilise toujours sa plume agile.
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