On y trouve le Sermon sur la difficulté de se connaître soi-même, texte bien sûr marqué par le temps, mais qui, lorsqu'on le dépouille de ses références religieuses, porte encore à réflexion utile. C'est dans ses Pensées sur divers sujets moraux et divertissants que Swift manifeste le plus son esprit mordant, son approche satirique, ironique et même parfois pamphlétaire. Une belle lecture.
Si l’on faisait le compte de toutes ses opinions sur l’amour, la politique, la religion, le savoir, depuis son jeune âge et jusqu’à sa vieillesse, quel amas d’inconséquence et de contradictions on y découvrirait! [J.S.]
De petites causes suffisent pour tourmenter quand il n’en existe pas de grandes : faute d’une souche, vous butez sur une paille. [J.S.]
Si un homme me tient à distance, ma consolation est qu’il se tient à la même distance de moi. [J.S.]
« C’est parfaitement observé », dis-je, quand je lis dans un auteur un passage où son opinion s’accorde avec la mienne. Quand nous différons sur un point, je déclare qu’il s’est trompé. [J.S.]
On dessine toujours les éléphants plus petits que nature, mais les puces toujours plus grandes. [J.S.]
Appréciation : 3,5/5
Aucun commentaire:
Publier un commentaire