La déflagration extrême, la combustion définitive, c'était le sexe, rien d'autre - fin de la mystification [...]. [K.T.]Les temps d'aujourd'hui étant ce qu'ils sont, la société ayant attaqué à son corps défendant la question des rapports humains, les débats ayant cours sur la définition de l'agression, sur le consentement, sur le viol, Karine Tuil, en observatrice des lieux de pouvoir et du cadre sociétal dans lequel il s'exerce, nous invite à une réflexion qui n'aura pas de conclusion définitive.
Les premières pages du livre nous déconcertent. On y introduit de nombreux personnages et on ne saisit pas tout de suite les relations qui les unissent. Mais, on comprendra, par la suite, toute l'importance d'avoir élaboré et mis en place cette machinerie, car c'est sa connaissance qui nous permettra de participer comme lecteur/acteur au débat et au procès qui suivra.

Le livre de chevet d'Adam, c'était La Disparition de Georges Perec. [...] Il était convaincu que la contrainte de Perec - écrire en renonçant à l'emploi du " e " - trahissait inconsciemment la possibilité, toujours présente pour les juifs, de leur propre disparition. [K.T.]
[...] désormais, le bonheur ne s'obtenait plus que sur ordonnance. [K.T.]
[...] avec l'âge, il était devenu maniaque, anxieux et hypocondriaque, obnubilé par l'hygiène et la peur d'être contaminé par un virus qui l'affaiblirait. [K.T.]
Son médecin lui avait dit lors d'une consultation qu'il devait éviter les sports violents pour ne pas se blesser - avec l'âge, les plaies cicatrisaient moins vite. C'était vrai aussi, hélas, des plaies du coeur. [K.T.]Appréciation : 4/5
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