Après
Shenzhen en Chine et
Pyongyang en Corée, Guy Delisle publie
Chroniques birmanes. Guy Delisle et sa conjointe, administratrice pour Médecins sans frontières, sont logés à Rangoun (Yangon), la capitale de la Birmanie (Myanmar) jusqu'à ce que la junte militaire décide de la déplacer dans le centre du pays en 2007. Ses chroniques sont celles d'un étranger dans un monde sous l'emprise d'une dictature qui rend complexe chaque geste du quotidien. Il habite à deux pas de la détention en résidence de «la dame», Aung San Suu Kii, mais jamais il ne pourra s'en approcher.
Chroniques birmanes n'est pas la critique politique d'un régime particulier, mais plutôt la description parfois en autodérision du quotidien d'un occidental dans ce milieu difficile à saisir. La narration ne fait toutefois pas abstraction du contexte et Delisle nous fait partager ses expériences d'acculturation.
Dans cette série,
Chroniques de Jérusalem demeure, selon moi, au sommet de l'art de Delisle.
Voici des extraits de
Chroniques birmanes :
ici et
ici
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