On n’envie jamais les gens tristes. On les remarque. [S.K.]J’étais curieux de lire ce premier roman de l’auteure Stéphanie Kalfon, les critiques lues m’avaient tenté. L’aspect musical de son écriture m’intriguait. Et puis, j’ai été séduit. Lu en bonne partie en ayant aux oreilles diverses interprétations des oeuvres connues ou moins connues de Satie, j’ai en effet pu apprécier l’incursion de la forme musicale dans l’oeuvre écrite, comme Satie insérait lui-même des images littéraires dans ses annotations d’interprétation.
Stéphanie Kalfon m’a fourni la meilleure description de son oeuvre alors qu’elle voulait évoquer la dernière chambre de Satie et l’état dans lequel ses amis l’ont découverte :
Les coulisses d’un homme libre et musical, né pour créer et non pour vivre. [S.K.]Voici une oeuvre d’une grande sensibilité qui, à la manière des pièces de Satie, fait vibrer des cordes qu’on ne soupçonnait pas, nous fait découvrir un être énigmatique, hypersensible et éternel enfant. Voilà donc un roman biographique, un hommage qui prend le rythme de la joyeuse mélancolie chère à Satie.
Satie doit choisir entre sa musique ou sa mélancolie. [S.K.]
Je me dégoûte de plus en plus, car je vois bien que je suis né à mon époque [...] [S.K.]
Aucun commentaire:
Publier un commentaire